Détecter l’accident vasculaire cérébral

en trois questions

L’accident vasculaire cérébral (AVC) constitue une urgence médicale grave qui exige une prise en charge rapide. Sauriez-vous en reconnaître les signes?

L’accident vasculaire cérébral

L’accident vasculaire cérébral (AVC) peut entraîner des conséquences importantes. Il figure au troisième rang des causes de décès au Canada. C’est également la première cause d’invalidité. Malgré ces statistiques alarmantes, une personne sur deux ne saurait pas en reconnaître les signes et les symptômes.

L’AVC se produit lorsqu'un vaisseau sanguin du cerveau éclate ou est bloqué par un caillot. La diminution de l’apport de sang au cerveau provoque la mort de cellules cérébrales, que l’on nomme neurones. Plus le nombre de neurones touchés est grand, plus les séquelles seront importantes.

L’AVC se manifeste par différents symptômes, dont les suivants :

  • troubles de la parole;
  • paralysie d’une portion du corps;
  • faiblesse d’une portion du corps;
  • troubles de la mémoire;
  • difficulté à lire;
  • difficulté à calculer;
  • difficulté à penser;
  • problèmes de vision;
  • difficulté à s’orienter.

Ces déficits peuvent être temporaires ou permanents, selon la partie du cerveau affectée – mais aussi selon les délais d’intervention médicale. En effet, chaque minute compte en cas d’AVC! Il est donc primordial que vous et vos proches sachiez reconnaître les signes et les symptômes de cette affection. L’étape de la reconnaissance de l’AVC est la plus importante dans la prise en charge de celui-ci.

Trois questions vous permettront de détecter des signaux d’alarme. Ces signaux apparaissent soudainement. Ils peuvent durer de quelques minutes à quelques heures. La présence d’un seul d’entre eux est suffisante pour demander rapidement une aide médicale.

L’ordre des questions se fonde sur l’aide-mémoire VITE, proposé par la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, qui permet de retenir les principaux signes de l’AVC.

1

Première question : Peux-tu me sourire?

La première question renvoie à la lettre « V », pour « visage », de l’aide-mémoire. Lors d’un AVC, le visage est souvent affaissé, et un coin de la bouche retombe si la victime essaie de sourire.

Une paralysie d’une partie du corps (visage, bras, jambe, etc.) peut également être observée. Elle ne touche généralement qu’un seul côté du corps. La personne qui a subi un AVC peut se plaindre d’une faiblesse, d’un engourdissement ou de picotements soudains au visage, à un bras ou à une jambe. Elle peut aussi présenter une perte de sensibilité complète ou partielle au contact, à la chaleur ou à la douleur.

2

Deuxième question : Peux-tu lever les bras?

La deuxième question renvoie à la lettre « I », pour « incapacité », de l’aide-mémoire. Lors d’un AVC, il est peu probable que la victime puisse lever les deux bras normalement. Elle est généralement incapable de bouger un bras ou présente une faiblesse au niveau de celui-ci. Si on lui demande de lever les bras horizontalement, on constate que l’un des bras est clairement plus faible que l’autre.

D’autres incapacités telles qu’un manque de coordination des mouvements ou une perte soudaine de l’équilibre peuvent être présentes, parfois accompagnées d’étourdissements, de vertiges ou de chutes.

3

Troisième question : Peux-tu me parler?

La troisième question renvoie à la lettre « T », pour « trouble », de l’aide-mémoire. Il s’agit ici de troubles de la parole. La personne victime d’un AVC a souvent de la difficulté à parler ou à articuler. Même la prononciation de mots simples est ardue. Vous pouvez vérifier si c’est le cas en demandant à la personne de répéter une phrase simple.

L’AVC peut aussi entraîner une difficulté à trouver ses mots et à les exprimer clairement. La personne affectée peut alors sembler confuse. Dans certains cas, une perte soudaine et temporaire de la parole ou une difficulté à comprendre le sens des mots se manifestent. Demandez à la personne atteinte de nommer des objets simples, comme une table ou une chaise. Une mauvaise réponse ou l’absence de réponse devraient vous inquiéter.

La dernière lettre de l’aide-mémoire VITE est certainement la plus importante! En effet, la lettre « E » rappelle qu’un AVC est une urgence médicale « extrême ». Il faut contacter le 911 sans tarder. La personne victime d’un AVC ne doit pas conduire sa voiture pour se rendre au service des urgences. Elle doit plutôt attendre les secours calmement. Si vous accompagnez cette personne, notez l’heure à laquelle les symptômes sont apparus. Cela facilitera le travail des médecins, qui utiliseront cette information pour instaurer le traitement médical le plus approprié.

Autres signes de l’AVC

L’AVC peut se manifester par d’autres signes, notamment des troubles de la vue tels qu’une perte du champ visuel, une perte de vision complète dans un œil ou les deux et une vision double. Par ailleurs, des maux de tête inhabituels et violents, accompagnés de nausées ou de vomissements, sont parfois liés à la survenue d’un AVC.

Ne faites pas partie des statistiques! La connaissance des signaux d’alarme est l’une des meilleures garanties de prise en charge optimale de l’AVC. Les trois questions à retenir peuvent prévenir des incapacités qui diminueront grandement la qualité de vie de la personne affectée. Cela ne mérite-t-il pas un petit effort de mémorisation?

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