Nez, oreilles et sourcils : voilà trois endroits où on veut garder la croissance des poils sous contrôle. Pour y arriver, on adopte ces méthodes éprouvées (et généralement sans douleur!).
Les poils ne sont pas inutiles – au contraire : alors que ceux des oreilles filtrent les sons et protègent le canal auditif de l’intrusion de corps étrangers, ceux du nez forment une barrière contre les odeurs, les débris et les poussières, et ceux des sourcils empêchent sueur et saletés d’atteindre les yeux. Il ne faut donc pas les éliminer en trop grande quantité! L’objectif de l’épilation est simplement de retirer l’excédent au besoin.
On coupe ce qui dépasse, et rien d’autre : comme le nez contient beaucoup de terminaisons nerveuses, arracher les poils à la racine peut être douloureux. Pour un travail précis et sans risque, on choisit un de ces deux outils :
On commence par ranger la pince à épiler : introduire un objet pointu dans le canal auditif risque de causer des blessures. On s’équipe plutôt de ciseaux à bout rond, avec lesquels on coupera les poils à l’entrée des oreilles. Ce geste n’a pas qu’une fonction esthétique : en retirant les poils, on prévient l’accumulation de cérumen et la formation de bouchons.
Le cérumen, aussi appelé « cire d’oreille », n’est pas nuisible en lui-même. Au contraire, cette substance sécrétée naturellement lubrifie le tympan et le canal auditif, et agit comme un bouclier contre les saletés et les intrus (bactéries, insectes, etc.).
En général, le cérumen s’élimine seul, par un mouvement vers l’extérieur de l’oreille. C’est quand il s’accumule en trop grande quantité – par exemple, en s’accrochant aux poils – qu’on doit le surveiller : un bouchon peut affecter l’audition, causer des inconforts et favoriser les infections.
Pour garder une arche nette, on s’arme de pinces à épiler et on retire les poils qui joignent les deux sourcils, du centre vers les côtés – le fameux « monosourcil ». On fait ensuite les retouches restantes avec des ciseaux pour le visage. Une affaire de quelques minutes!
Nul besoin de se lancer dans une vaste entreprise de débroussaillage pour travailler l’arche des sourcils : en général, la nature fait bien les choses. On peut se permettre de retirer quelques poils pour préciser la ligne, mais on se garde d’avoir la main trop lourde, particulièrement en haut de l’arcade sourcilière : on ne veut pas trop amincir!
